Covid-19 : comment éviter la “psycho pandémie”?

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La crise sanitaire est un évènement à ne pas considérer comme banale. Pour autant, il y a plus important. Il s’agit principalement des conséquences à la limite négatives qui verront le jour d’ici quelques années, surtout sur le plan psychologique chez les plus jeunes. Covid-19 : la “psycho-pandémie” est-elle inévitable ?

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Lisez ceci pour avoir plus de détails.

 

Psycho pandémie : des chiffres inquiétants

Selon Santé publique France, 23 %, c’est le taux de pourcentage des Français qui démontrent dernièrement des signes d’un état anxieux. Il s’agit d’un taux qui a augmenté de 10 % depuis le début de la Covid-19 en 2019. Peut-être est-ce dû à un manque de câlins pendant cette période particulièrement anxiogène ?

En analysant mieux les chiffres provenant de l’enquête publiée en septembre 2021 par Santé publique France, il est évident que depuis l’avènement de la pandémie, ces chiffres sont en hausse. Cela est d’autant plus réel avec la dépression de certains Français. Dans la réalité, 15 % sont enclins à la dépression nerveuse, un accroissement de 5 % depuis 2019. 

Il est vrai que des vagues de cas psychologiques n’ont pas été vraiment constatées depuis cette année. Toutefois, selon les chiffres, il est remarqué une augmentation plus indicative des troubles. 

À ce propos, Julien Charton, psychologue spécialiste de l’enfant et de l’adolescent à Lyon qui a déjà un agenda chargé, s’est retrouvé encore plus chargé à l’avènement de la pandémie. En fait, il a constaté une augmentation de 35 % des demandes de rendez-vous, qu’il s’est vu refuser faute de disponibilité et de temps. 

D’ailleurs, chez les plus petits, rester avec les parents a interrompu leur indépendance, un facteur indispensable à leur croissance. Ce qui serait à la base de cette situation peut être perçu à travers les :

  • Peurs nocturnes ;
  • Problèmes d’incontinence ;
  • Enfants réfractaires à continuer les cours.

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Psycho pandémie : un retard observé dans le développement des enfants et des ados

À première vue, le port du masque exigé dans les écoles va engendrer des questions d’interprétation d’émotions chez les enfants. Julien Charton disait d’ailleurs que : « La communication humaine est énormément indexée sur les mimiques. On va se retrouver avec des enfants qui auront des difficultés à décoder les émotions. De fait, il y aura une recrudescence de problèmes d’orthophonie. » 

Un autre facteur à ne pas négliger est relatif au nouveau mode de vie des étudiants et plus particulièrement des adolescents. En vérité, chez ces derniers, l’isolement social causé par les confinements successifs va entraîner et augmenter un retour important aux écrans. 

 

Que faire l’État français par rapport à la psycho pandémie ?

Afin de gérer cette crise de pandémie qui dans des années pourrait devenir une crise psycho pandémique surtout auprès des plus jeunes, l’État a proposé des solutions.

 

1,9 milliard déployés pour la santé mentale

C’est à l’occasion des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie en 2021 qu’Emmanuel Macron avait communiqué qu’il a débloqué sur 5 ans, une enveloppe de 1,9 milliard d’euros pour la santé mentale. L’objectif est la mise en place le mois prochain, sur la base du volontariat, une restitution de huit consultations en psychologie chaque année. 

Quoique, ce remboursement concerne les troubles légers et modérés, bien évidemment sur présentation d’une prescription d’un médecin généraliste. Il s’agit du dispositif dit : « Mon Psy ».

 

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La restitution des consultations : sa limite

Déjà, le secteur de la psychologie a longtemps été considéré comme le parent pauvre de la médecine. C’est certainement pour cela qu’assez de psychologues sont réservés face à la question de la prescription de l’ordonnance médicale. Pour certains d’entre eux, cette réserve peut être due à un manque de temps. Ou bien par souci d’autonomie de ce secteur de la médecine.

Si Gladys Mondière, psychologue libérale et présidente de la Fédération nationale des psychologues et de psychologie (FFPP), salue cette première avancée dans la gérance des troubles psychologiques pour la Sécurité sociale, elle déplore un manque d’ambition : « Nous ne sommes pas magiciens ! En huit séances, nous allons venir en aide à un enfant atteint de troubles anxieux, mais nous n’allons pas faire de la magie avec des gens qui ont vécu un deuil compliqué. Le travail que nous réalisons est plus long que huit consultations ».

 

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