Faire mijoter des plats, en l’occurrence des plats équilibrés à partir de produits bio et frais améliorerait la santé aussi bien physique que morale. Du moins, c’est ce qu’a révélé une étude menée en Australie par la chercheuse Joanna Rees et son équipe. Découvrez à travers cette lecture pourquoi cuisiner est bon pour la santé (mentale).
Des études qui témoignent des bienfaits de la cuisine
Cuisiner favoriserait la vitalité des cuisiniers, en plus d’être le meilleur allié contre le tabagisme passif. Selon la chercheuse en diététique ainsi que nutrition à l’Université Edith Cowan, assister à des cours de cuisine constitue un moyen de préserver sa santé mentale. Pour elle, suivre de tel cours lutte contre le surpoids et certains troubles liés au métabolisme de l’organisme.
Évidemment, ces conclusions proviennent de l’enquête menée dans la région de Perth et de Bunbury entre 2016 et 2018. Ladite enquête a rassemblé 657 participants et a duré 1 mois 3 semaines.
Par ailleurs, Joanna Rees a mené une autre enquête au cours de l’année 2021. Ensemble, avec sa nouvelle équipe, ils ont montré que la consommation de fruits et de légumes frais favorise à long terme une bonne santé mentale.
Pour autant, une autre étude cette année remarque un autre fait. En effet, lors des cours de cuisine, la santé mentale des participants va mieux indépendamment au changement ou non de leur alimentation habituelle. Cela signifie que l’effet de la cuisine sur la santé proviendrait davantage de facteurs comportementaux que nutritionnels.
Cuisiner : une noble manière d’améliorer sur de long terme la santé des participants
Joanna Rees et ses collègues ont cherché à mesurer chez les participants au cours de leur première étude entre 2016 et 2018 divers éléments lorsque ces derniers cuisinent. Il s’agit principalement de leur :
- Confiance en cuisine ;
- Façon de jauger leur santé mentale ;
- Satisfaction totale lorsqu’ils mijotent des plats ;
- Comportements relatifs à l’alimentation.
Qu’en est-il des résultats observés ?
Après analyse, les résultats observés ont été significatifs. Dans les faits, les participants ont constaté une nette évolution de leur santé générale. Il en est de même pour leur santé mentale et leur vitalité sur le plan physique comme mental. Tout ceci après 7 semaines, mais surtout au cours des six mois qui ont suivi.
Par ailleurs, les chercheurs se sont rendu compte de quelques améliorations chez les participants quant à la confiance en soi en cuisine. Mieux, de leur capacité à modifier idéalement leurs alimentations quotidiennes et l’adoption d’un régime alimentaire sain.
3 bons atouts qu’offre la cuisine
Cuisiner paraît parfois long, épuisant et ennuyeux. Pourtant, mijoter des plats va au-delà de cela. Voici 3 autres bonnes raisons d’aimer cuisiner.
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Cuisiner créé des liens
Matthew Riccio, étudiant chargé de recherche à la National Science Foundation au Huffington Post affirme à ce propos : « Si vous cuisinez pour quelqu’un, même si la personne n’est pas présente à ce moment-là cela peut vous apporter un sentiment de proximité ». Pour lui, cette activité accroît le bonheur, participe au bien-être et diminue la dépression.
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Cuisiner donne l’assurance de manger sainement
Faire le choix de préparer soi-même un repas permet de bien sélectionner les ingrédients que vous allez consommer. Concrètement, cela équilibre votre poids et travaille mieux votre humeur. Cette activité améliore en outre votre résistance au stress et favorise votre sommeil. Enfin, c’est une manière d’être créative.
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Cuisiner soi-même est économique
En faisant soi-même les repas, vous réduisez le gaspillage. Cela permet en outre de mieux préparer à l’avance les ingrédients dont vous avez besoin. De surcroît, cuisiner soi-même aide à varier impeccablement les goûts et les modes de préparation. Enfin, cela vous évite d’aller au restaurant, limitant considérablement les dépenses.
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