Le sommeil peut dans l’absolu sembler banal, mais son utilité chez les enfants ayant au moins 3 ans est significative. En effet, selon une étude, le sommeil aurait des effets bénéfiques sur l’apprentissage par les enfants des correspondances entre les lettres et les sons.
Non seulement, cela, le sommeil leur permettrait aussi de décrypter certains mots qui ne leur sont pas en soi familiers. Voici les détails.
Une étude significative sur le rôle du sommeil chez les enfants ayant au moins 3 ans
L’un des meilleurs moyens pour déterminer l’aptitude des enfants en écriture comme en lecture est leur habileté à faire correspondre des lettres et des sons. Et ce n’est pas la didactique ou la pédagogie qui diront le contraire.
Certains enfants ont pourtant des difficultés dans cet exercice. Ils courent donc le risque d’être identifiés dysorthographique ou dyslexique. C’est certainement pour ça que des chercheurs ont mené cette étude.
L’étude en question a été publiée dans la revue Child Development à la date du 29 mars de cette année. Elle a mis en exergue la relation entre le sommeil, le développement de la mémoire et les habiletés en lecture et en écriture de trente-deux enfants âgés de 3 à 5 ans.
Cette enquête a été dirigée par des chercheurs des Universités britanniques de York, d’Oxford, de Sheffield et de l’Université australienne Macquarie. Ces derniers ont admis provisoirement que la sieste en journée aurait des bénéfices … Dans l’apprentissage des sons et des lettres de ces enfants.
Un test des plus simples
Deux garderies de Sydney ont servi de base pour la réussite du test. En réalité, les chercheurs faisaient faire régulièrement la sieste aux enfants en prenant soin d’éviter de leur dispenser un enseignement sur le son et sur le nom des lettres.
Chacun des enfants a été réparti dans des groupes dans sept sessions, et ceci durant 2 à 4 semaines. En premier lieu, les chercheurs ont supputé et noté leurs connaissances verbales de base. Après, ils les ont amenés à faire correspondre certaines lettres et certains sons.
À titre d’exemple, il y a ces deux cas. Le premier en face de la question « Quel son fait la lettre C ? » devant une illustration correspondante. Le second cas pour mesurer leurs connaissances globales en se basant sur un dessin de deux hommes « Tav » et « Cav ». Les sujets, c’est-à-dire les enfants concernés étaient appelés à choisir lequel des deux bonhommes étaient et pouvaient se prononcer /kav/.
Les tests ont été effectués une première fois après que les enfants aient fait la sieste. Et ensuite, à une semaine d’intervalle, sans bien évidemment cette période de repos. Dans tous les cas, avec ou sans la sieste, les effets de l’exercice étaient estimés 24h après.
Des résultats plus ou moins concluants au test
Des résultats du test, il en découle que faire un petit somme après l’apprentissage aiderait à rappeler les informations récemment apprises dans une tâche nouvelle. Cela dit, les scientifiques ont remarqué de façon générale une action positive de la sieste sur l’apprentissage par les enfants des correspondances entre les lettres et les sons. Dans tous les cas, il est admis au moins 10 raison de l’importance d’un bon sommeil.
Et plus spécifiquement, sur l’usage de ces connaissances pour décoder des mots non-familiers. Un signe a priori positif face à la lecture et à l’écriture. Pour autant, en dehors du défaut de la taille de l’échantillon de l’étude, un autre défaut est à rechercher dans l’une de ses qualités.
En fait, les chercheurs devraient mettre les enfants dans un milieu naturel où ils se sentiront très à l’aise. Cela permettrait certainement aux chercheurs de déterminer des données plus objectives pouvant jouer sur les résultats à l’instar des multiples caractéristiques physiologiques du sommeil. Il en est de même des variables génétiques qui aujourd’hui impactent grandement l’apprentissage de lecture et de l’écriture.
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